samedi 8 février 2020

La Lettre du Vidéophage n°1 / mars 2020

« Bonne lecture, et rendez-vous en 2020 pour le troisième ! Nan, j’rigole. Quoique » C’est avec ce trait d’humour un rien potache que je concluais l’édito du second numéro des Chroniques d’un Vidéophage en… janvier 2015. Croyez-moi, ce n’est pas faute d’avoir essayé de relancer la machine depuis cinq ans, mais j’en suis tout simplement incapable. Ce fut une belle aventure, j’y ai pris beaucoup de plaisir, mais le temps est venu pour moi de me focaliser sur des choses autrement plus importantes comme mon plan de carrière ou l’accession à la propriété, histoire de me bricoler une retraite convenable avant qu’il ne soit trop tard. Que voulez-vous, les temps sont durs, il faut faire des choix mesurés et des sacrifices pour redresser le pays et…

Qu’est-ce que je raconte, moi ? Mais… mais… ma parole, je suis en train de me LREMiser ! Et vous, vous me laissez continuer, tranquillement, sans moufter ! Eh bien non, non et re-non derrière ! Pas question de laisser ces gougnafiers républico-socialo-centro-macronistes et autres vautours médiatico-lobbyistes l’emporter ! J’invoque solennellement l’âme et le flingue de Joe Shishido (à droite sur la photo), je me place sous la divine protection mammaire de la sculpturale Dyanne « Ilsa Forever » Thorne, j’en appelle à la fossette et au regard hypnotique de Kirk Douglas, tous trois à jamais immortels dans nos petits cœurs de cinéphiles en deuil… Fuck l’avenir de merde qu’ils nous réservent, soyons fous, soyons déviants, soyons punks !

Les Chroniques sont mortes ? Tant pis ! Longue vie à La Lettre du Vidéophage et que vive le fanzinat libre, bordel ! Et, euh, rendez-vous le mois prochain pour le n°2 ?