« Bonne lecture, et
rendez-vous en 2020 pour le troisième ! Nan, j’rigole.
Quoique… » C’est avec ce trait d’humour un
rien potache que je concluais l’édito du second numéro des
Chroniques d’un Vidéophage en… janvier 2015. Croyez-moi,
ce n’est pas faute d’avoir essayé de relancer la machine depuis
cinq ans, mais j’en suis tout simplement incapable. Ce fut une
belle aventure, j’y ai pris beaucoup de plaisir, mais le temps est
venu pour moi de me focaliser sur des choses autrement plus
importantes comme mon plan de carrière ou l’accession à la
propriété, histoire de me bricoler une retraite convenable avant
qu’il ne soit trop tard. Que voulez-vous, les temps sont durs, il
faut faire des choix mesurés et des sacrifices pour redresser le
pays et…
Qu’est-ce
que je raconte, moi ? Mais… mais… ma parole, je suis en
train de me LREMiser ! Et vous, vous me laissez
continuer, tranquillement, sans moufter ! Eh bien non, non et
re-non derrière ! Pas question de laisser ces gougnafiers
républico-socialo-centro-macronistes et autres vautours
médiatico-lobbyistes l’emporter ! J’invoque solennellement
l’âme et le flingue de Joe Shishido (à droite sur la photo), je
me place sous la divine protection mammaire de la sculpturale Dyanne
« Ilsa Forever » Thorne, j’en appelle à la
fossette et au regard hypnotique de Kirk Douglas, tous trois à
jamais immortels dans nos petits cœurs de cinéphiles en deuil…
Fuck l’avenir de merde qu’ils nous réservent, soyons
fous, soyons déviants, soyons punks !
Les
Chroniques sont mortes ? Tant pis ! Longue vie à La
Lettre du Vidéophage et que vive le fanzinat libre, bordel !
Et, euh, rendez-vous le mois
prochain pour le n°2 ?